Trail technique gratuit de 11km et 800m D+ « Les Sentiers Préhistoriques »

Trail technique gratuit de 11km et 800m D+ « Les Sentiers Préhistoriques » (sur inscription) – Tautavel : L’année dernière, les organisateurs avaient fait fort en proposant un concept pour le moins original, un trail gratuit : Les sentiers préhistoriques. Ils remettent le couvert avec l’organisation de la deuxième édition au départ de Tautavel, dimanche 31 mars.
En 2018, plus de 200 coureurs avaient répondu à l’invitation. Cette année, les participants (limités à 300) devraient, pour le même prix (0€), avoir droit à un bon repas après l’effort… Côté nouveauté, une course enfants doit aussi avoir lieu. En ce qui concerne le profil du parcours des « grands (es) » : 11 kilomètres, plutôt techniques, pour 800 mètres de dénivelé avec l’un des plus beaux points de vue du département depuis la Torre del far. Un guet médiéval situé en hauteur qui permettait, au Moyen-Âge, de surveiller le Roussillon, la vallée du Verdouble et de communiquer avec d’autres tours à signaux de la région.

Les inscriptions se feront samedi 30 mars chez l’un des partenaires, Runnig Trail et Cie chemin de la Fausseille à Perpignan ou le jour de la course à Tautavel jusqu’à 8 h 30.
Des partenaires indispensables afin de proposer ce genre de course gratuite, unique en France voire dans le monde. « Nous voulions prouver que l’inflation galopante des coûts d’inscription pour les courses à pied et notamment les trails n’était pas inévitable », explique François Pastor, l’un des organisateurs à l’origine du projet. Et ce dernier d’ajouter : « Cette année, nous montons d’un cran en offrant le repas, une paella, aux finishers. » Pour rappel ; le tarif minimum « classique » pour s’inscrire à une course est de 1 € par kilomètre parcouru avec parfois des abus avérés. Pour les organisateurs pas de recette magique : « Nous nous démenons pour trouver des sponsors et autres partenaires et nous ne souhaitons faire aucun profit ».
Une belle idée au pays de l’homo erectus tautavelensis.S’en souviendra-t-on dans 400 000 ans ?

J’en profite